Kurt Atterberg (1887-1974), Suite pour violon, alto et cordes
Ernest Chausson (1855-1899), Serres chaudes, pour soprano et cordes
Benjamin Britten (1913-1976), Les illuminations, pour soprano et orchestre
Antoine Fachard (*1980), Ubique, Création mondiale
Melody Louledjian, Soprano
Marie-Ophélie Gindrat, violon
Léa Legros-Pontal, alto
 Note de programme
 La puissance évocatrice de l’œuvre de Maeterlinck, figure de proue du  symbolisme, se prête particulièrement à la mise en musique, en  témoignent les nombreuses œuvres qu’elle a suscitées. Citons ici son  mélodrame Pelléas et Mélisande qui réussit le tour de force d’inspirer  deux chefs d’œuvres du XXème siècle, le célèbre opéra de Debussy et le  poème symphonique de Schönberg. Ce programme autour de la littérature  symboliste sera l’occasion de redécouvrir certaines grandes pages de  poésie symboliste dans l’interprétation de la soprano Marina Viotti,  invitée pour l’occasion par la Camerata Ataremac : le cycle de poèmes  Serres Chaudes de Maeterlinck mis en musique par Ernest Chausson, que  nous retrouverons dans une transcription inédite pour soprano et  orchestre à cordes et les géniales Illuminations d’Arthur Rimbaud, mises  en musique par le compositeur anglais Benjamin Britten. Le compositeur  suédois Kurt Atterberg s’est quant à lui intéressé à une œuvre théâtrale  de Maeterlinck, Sainte-Béatrice, pour laquelle il a écrit sa suite pour  violon, alto et cordes. Pour compléter notre tour d’horizon, nous avons  demandé au jeune compositeur suisse Antoine Fachard de nous proposer un  regard contemporain sur l’œuvre de Maeterlinck dans une création pour  orchestre à cordes.
